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Sword of the Stranger

2007 – 102 minutes - Japon

Masahiro Andô et Fumihiko Takayama

Studio Bones

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Synopsis : la rencontre d’un mystérieux guerrier errant ayant fait vœu de ne jamais dégainer à nouveau son sabre et d’un petit garçon orphelin accompagné de son chien. Traqué pour de mystérieuses raisons par les armées chinoises et japonaises, l’enfant se retrouve au cœur d’une quête millénaire et démesurée, dont son nouveau compagnon va devenir acteur. Mais c’est sans compter sur la détermination de deux peuples à la rivalité ancestrale, ainsi qu’à la force d’un étrange mercenaire étranger.

Impressions générales : Le studio Bones avait déjà prouvé son habileté auparavant. Nous le connaissons notamment pour l’EXCELLENTE série Fullmetal alchemist Brotherhood (qui compense le bien plus fade Fullmetal alchemist…), la sympathique adaptation de Soul Eater (à croire qu’ils s’amusent vraiment à vouloir réécrire les mangas qu’ils adaptent !), le très beau Wolf Rain, Darker than Black ou encore Noragami, mais plus récemment pour l’adaptation du GENIALISSIME My Hero Academia du grand Kohei Horikoshi (comment ça j’ai l’air d’une fan enragée ?), dont je parlerai certainement lors d’une nouvelle critique.

Aujourd’hui, c’est un coup de maître pour le studio ! Nous ne parlons pas ici d’une série, mais bien d’un long métrage d’animation présentés au cours de nombreux festivals du genre (dont le festival d’Annecy cocorico !!!) et récompensé, notamment avec le prix du meilleur film à Fantaspoa et la mansion spéciale du jury au Future Film Festival. Simple avis personnel… SEULEMENT ???

Nous avons là un film absolument magnifique alliant un fond passionnant à une forme sublime. Si les couleurs sont en majorité froides, cela n’influence nullement les moments de douceur et de joie, ce qui est des plus impressionnants au cours du visionnage. On ne tombe jamais vraiment dans l’obscurité totale grâce au plus gros point fort du film : sa musique !

La meilleure OST reste à mon sens Ihojin no Yaiba, un mélange de musique épique et de thèmes asiatiques rendant au tout une ambiance spécifique absolument incroyable qui souligne tant les moments de joie, les coups durs et les scènes de combat.

Par ailleurs, ces dernières sont très bien rythmées, très dynamiques et impressionnantes, un vrai régale pour les yeux grâce à des plans splendides et une caméra toujours bien postée, un coup de maître là encore.

Le design est très soigné, jamais on ne trouve de personnages aux visages déformés, même en arrière plan, ce qui est un gros point fort à souligner. Le chara design est très sympa, les personnages sont très humains et bien conçus.

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Si l’histoire peut sembler assez banale, on s’y plonge facilement. Les éléments sont bien amenés, rendant le tout cohérent et bien ficelé. Certains pourront trouver que les personnages sont sous-exploités, pas assez approfondis, cependant n’oublions pas que nous sommes dans un monde ou le secret règne, et où le passé est parfois une chose douloureuse. A mon sens, nous savons ce que nous avons besoin de savoir, et cela nous laisse bien nous attacher aux personnages. Par ailleurs, le mystère qui entoure chacun d’entre eux est au contraire un moyen de les rendre encore plus fascinants, d’autant plus qu’aucun n’est vraiment négligé, chacun a sa place dans l’histoire, et même les héros sont capables de se retirer de temps à autre devant une histoire bien plus grande qu’eux. Très bonne gestion.

L’élément le plus intriguant et sans doute le plus intéressant se trouve dans les versions étrangères de l’œuvre. N’ayant trouvé en qualité acceptable qu’une version française (attention, la version française est vraiment sympa, même si la voix de l'enfant ainsi que celle de certains personnages sont assez irritantes, quoique bien gérées), j’ai été surprise de voir comment étaient gérées les traductions. En effet, nous avons là deux clans parlant une langue différente, ce qui fait qu’ils ne peuvent se comprendre entre eux. Lors de leurs confrontations, suivant le côté que le réalisateur choisi de suivre, nous ne comprendrons que l’une ou l’autre des deux langues. Ce choix très intéressant ne me semble vraiment visible qu’en choisissant une version étrangère, autre que chinoise ou japonaise donc. Ca ne peut paraître qu’un détail, certains n’apprécieront peut-être pas, notamment car cela nous prive de la traduction des dernières paroles d’un grand personnage de l’histoire, les rendant presque inutiles car incompréhensibles, cependant cela nous permet de nous plonger encore mieux dans l’histoire et d’y prendre place parmi ces guerriers, et c’est une franche réussite et un concept que je serai ravie de retrouver dans un autre film !

Côté violence, ne nous leurrons pas, elle est bien présente. L’univers et le contexte l’imposent, et cela renforce le caractère des personnages en le rendant plus réaliste et bien mené. Le traumatisme du héros est particulièrement bien amené et le rend d’autant plus intéressant et attachant. Ne vous attendez pas pour autant à des monceaux de tripailles volants aux quatre coins de l’écran ! Ici, le sang ne saute pas aux yeux (sans mauvais jeu de mots hein… vous comprendrez en regardant le film), les scènes les plus dures sont souvent minimisées ou censurées habilement, ce qui permet de ne pas entacher l’ambiance. La place de la caméra y est pour beaucoup, car elle sait transmettre le sentiment générale, aussi fort soit-il, sans pour autant tout nous montrer (n’est-ce pas, adaptation animées de Terra Formars !!). Génial !

Il y aurait encore beaucoup à dire, mais cela nous ferait entrer dans le côté spoiler de la force, et je m’y REFUSE devant la beauté d’un tel film dont la découverte vous en serait gâchée !

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En résumé :

Les points forts: l’animation, les personnages, le rythme, la narration, la gestion de l’image, les scènes de combat, les thématiques, et surtout LA MUSIQUE !

Les points faibles : quelques petites difficultés de compréhension dans les débuts, avec quelques éléments amenés de manière plutôt lente et timide, et quelque personnages dont on aimerait en savoir plus (encore une fois, ce n’est pas un réel point négatif, il ne gâche en rien la compréhension et l'appréciation des personnages !), les voix vf de l'enfant et de certains autres personnages (mais très acceptable dans l'ensemble, aucun problème)

Age conseillé : 13 ans minimum, voir plus pour saisir un peu mieux les enjeux

Vraiment, n'hésitez pas ! Ce petit bijoux est un véritable chef d'oeuvre tendre et touchant, du bonbon pour la rétine ! ^^

découvrez, redécouvrez, faites découvrir !

liens:

OST Ihojin no Yaiba:

images utilisées :

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Sword of the Stranger - LA CRITIQUE

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